Avant-propos
L’application des connaissances est effectuée après de nombreuses années de cours théoriques qui ont lieu jusqu’à 18 ans.
Un des problème qui se pose, c’est que c’est exactement à ce même âge, que l’enfant devenu adulte, légalement parlant, peut construire sa maison, monter une entreprise, monter une société fiscale, payer des impôts, etc.
Comment pourrions-nous alors optimiser les enseignements qui sont effectués dans le but de mieux les préparer?
Définition des termes
L’application dans notre cas précis sera identifié comme le processus d’utilisation de connaissances diverses sur un sujet concret.
Les connaissances représentent à un instant T tout ce qu’a appris un individus dans sa vie.
Application des connaissances: Objectifs
Comme toujours lorsqu’on parle d’éducation, il est important de rappeler que l’objectif n’est pas de surcharger nos jeunes. En innovant dans les manières d’enseigner, on peut je pense, faire passer plusieurs enseignements.
L’objectif n’est pas non plus de chambouler les enseignants ou les enseignements. Les programmes sont très riches et nécessitent du temps pour être compris.
Nous avons le besoin d’enseignement théorique, pour l’apprentissage de bases culturelles et scientifiques d’un côté, et le besoin de compléter ces connaissances avec des cas pratique de l’autre côté.
Nous avons certaines matières qui interviennent dans le scolarité et qui sont déjà de bons débuts, comme la technologie par exemple, enseignée dès la 4ème.
Je pense que c’est bien, mais que ce n’est pas suffisant. D’abord parce qu’avec le temps la technologie est devenue une matière à part entière et qu’elle est au final un enseignement supplémentaires pour les jeunes, mais aussi parce que la responsabilité de cette pédagogie doit être présente dans chacun des corps d’enseignements, et non un seul.
Il faut que chaque enseignant prenne la responsabilité d’innover dans sa matière pour accompagner les étudiants.
Application des connaissances: Solutions
Dans le livre de Ryan Holiday « The obstacle is the way », on défini l’obstacle comme un chemin obligatoire dans la vie, d’apprentissage, et même d’opportunité potentielle future.
L’idée est bien de comprendre comment mieux préparer les jeunes à la vie active future qui les attends. En partant de ce principe-là, leurs proposer des problèmes qu’ils peuvent résoudre en utilisant des connaissances qu’ils acquièrent au fur et à mesure de leur scolarité peut être un bon moyen d’introduire des concepts et quelques notions de choses encore inconnues pour eux à ce moment là.
Pour réfléchir sur les mathématiques de manière pratique nous pourrions utiliser les travaux. L’idée serait ici d’exposer un chantier en insérant une problématique de mesures.
Nous pourrions également proposer des problématiques liées à la comptabilité et/ou la fiscalité. L’idée serait ici de proposer plusieurs types de fiscalité inhérentes à chaque type d’entreprise, et de demander à l’élève d’effectuer des calculs pour savoir laquelle serait rentable en fonction de tel ou tel critère, dans un futur proche, ou bien éloigné, etc…
Pour l’EPS, comme décrit dans l’article sur le sport dans l’éducation, il faut également développer les aspects tactiques et stratégiques de chaque sport. Ce sont des qualités qui seront nécessaires dans le futur.
Certaines écoles dans le supérieur essaient de favoriser l’application des connaissances. Le « Problem Base Learning » est une méthode d’apprentissage récente. Le principe consiste à confier un problème à des jeunes, leurs laisser un temps défini pour solutionner ce problème (tout en les encadrant avec des professionnels de divers milieux), pour enfin les former après qu’ils aient réfléchis par eux-mêmes. On pourrait citer l’Albert School par exemple, fondée par Xavier Niel, patron de Free:
Les établissement supérieur arrivent à se démarquer les uns des autres par leurs moyens d’apprentissage. Ceci développe l’innovation, car ça créer de la concurrence inter-école, et pour se démarquer, il faut innover.
On pourrait alors se demander si c’est réellement une bonne chose que l’école publique soit enfermée sous une direction fonctionnaire car cela bride l’innovation. Les professeurs et directeurs de collèges doivent appliquer les consignes (les « programmes » ) de leur employeur (l’état). Tout ceci limite l’innovation qu’ils pourraient apporter dans leurs enseignements. Je crois dans le fait que la concurrence aide à se dépasser, innover, et à être le meilleur, comme dans le sport par exemple.
Application des connaissances: Impacts
Il faudrait que ces méthodes d’apprentissage aient un impact bien plus tôt, et pas seulement dans les études supérieures.
Je pense tout d’abord que les cerveaux des jeunes seraient beaucoup plus aptes à assimiler des informations. En effet, on sait que l’attention des jeunes apprenants baisse, et qu’écouter un professeur de manière active 8 heures par jours est très compliqué, voir impossible.
De ce fait, en leurs proposant de devenir acteur de leurs propre éducation, via la résolution de problème en étant encadré par des professionnels du milieu en question, aurait pour impact:
- Une meilleures adhérence à l’apprentissage: plus d’envie, tous les jours.
- Une plus grande rapidité d’apprentissage: ils vivraient l’apprentissage.
- Une plus grande interactivité sociale: ils rencontreraient et discuteraient avec des professionnels.
- Une amélioration des qualités d’enseignants en permettant l’innovation.
Le but est bien ici de rendre tout le monde meilleur et plus performant. Je pense qu’en adoptant une vision innovante et en permettant aux élèves d’appliquer leurs connaissances tout le monde aurait à y gagner.
Conclusion
Faire évoluer l’éducation et les manières d’enseigner avant le bac est très compliqué: les écoles appartiennent à l’état. Le but de cet article n’est pas tant de mettre en cause l’éducation comme elle est effectuée actuellement. En revanche, le but est ici de se questionner sur le système éducatif qui régit ceci.
Je pense néanmoins qu’il est possible de mettre en oeuvre des choses à l’échelle individuelle, en tant qu’enseignant, afin d’apporter de petites innovation au quotidien pour les élèves.
L’impossibilité de changer le système éducatif global ne doit pas brider la responsabilité individuelle de prodiguer les meilleurs méthodes d’enseignements possible.
